Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Tempête la nuit et le matin.. Voir Ici
Nos jolis sites vus la veille sont en partie sous l’eau L ;
La température a chuté, la pluie est au rendez-vous, pulls et kway au programme.
La balade débute par une visite de vignobles "sur la route des vins", à Franschoeck, réputée pour sa production vinicole, où sont venus s’installer des français Huguenot, à la fin du 17e siècle.
Les 1ers colons hollandais avaient créé à cette pointe de l’Afrique du Sud, un comptoir pour le compte de la Compagnie Des Indes Orientales.
Les huguenots Français, suite à leur exil aux pays bas, après les guerres de religion en France, y avaient été appelés par leurs coreligionnaires.
La langue française s’est perdue au fil des générations, les habitants adoptant l’Africaneers.
Travailleurs agricoles, vignobles, la ville héberge surtout maintenant de nombreuses galeries d’art et est très touristique.
Des œuvres, et autres artisanats s’exposent, le long de la rue principale.
Nous avons un coup de cœur pour une petit sculpture d’un éléphant en métal peint mais problème, l’électricité a été coupée, suite à la tempête et les machines à CB ne fonctionnent pas.
Habituellement dans la région ils n’acceptent que du cash en monnaie locale : le Rand (1 euros= 14,45 Rand)...On négocie via appel au patron pour acceptation de nos $ US, et repartons avec notre acquisition qui agrandira le trésor du collectionneur addict de la famille J..
Un peu plus tard dans la matinée se sera Stellenbosch, chef-lieu administratif de cette région viticole, possédant une université, d’architecture assurément hollandaise avec aussi nombreuses galeries et magasins d’artisans...
Une surprise, dans le centre-ville, dans la rue nommée « rue de l’eglise », nous croisons la façade d’une synagogue, que nous irons photographier fermée, pas de possibilité de visite ce jour.
Elle a été fondée en 1923... Une petite communauté juive commerçante s’était installée dans la ville, et spécialisée dans le commerce des plumes d’autruche, produit très recherché à l’époque en Europe :)
C’est la pause déjeuner. associé à une dégustation de vins peu convaincante (mais bon...le groupe est français :) ),
Dans les alentours on aperçoit quelques zèbres et springboks.
Visite d'un atelier de taille de Diamant avec un bel exposé sur les pierres précieuses et sur les différentes tailles.
De très très beaux bijoux dans la boutique.. Pour le plaisir des yeux:)
Retour en longeant sans pouvoir retenir une grande amertume, des km de bidonville en tôle, sous la tempête. DEUX MILLIONS de gens y vivent dans le plus grand dénuement. Enfin on imagine 2 millions parce que la déclaration des enfants noirs à leur naissance, n’est obligatoire que depuis 1995. On imagine que ce chiffre est sous-estimé.
Toujours la pluie qui nous accompagne.
Arrivée sur un des plus gros centres commerciaux du Cap, devant la mer. On y trouvera dans une des boutiques nos monkey balls.
Le change au distributeur, au travers des options de langues à choisir, nous permet de constater que de nombreuses langues sont parlées en Afrique du Sud ou il existe onze langues officielles: l'afrikaans, l'anglais, le ndébélé du Sud, le sotho du nord, le sotho du sud, le swati, le tsonga, le tswana, le venda, le xhosa et le zoulou.
Repas animé par des Serveurs sympa et blagueur, dans une pizzeria du centre commercial.
Coucher tôt car nous changeons complétement de coin le lendemain (voyage en avion prévu au petit matin)